Waw, quel article inspirant, une fois encore! La pédagogie par projet, je la connais mais essentiellement au niveau des "plus grands", ayant moi-même eu l'occasion de la vivre dans le cadre de mes études universitaires, et à présent en tant qu'enseignante dans le supérieur. Je trouve que c'est un outil essentiel pour donner du sens aux apprentissages et permettre aux étudiants de mobiliser leurs compétences. Je la vis également en tant que maman d'enfants inscrits dans une école Freinet, où les projets occupent une place centrale dans la pédagogie, surtout en maternelle.
Je ne peux m'empêcher un petit partage d'expérience : un projet que j'ai trouvé très représentatif de la pédagogie a été celui de fin de première maternelle de mon aîné. Les enfants ont émis le souhait d'aller à la pêche. Du coup, ils sont allés au bord du lac tout proche, avec des bâtons et des ficelles : Chou blanc. Un enfant plus âgé, les voyant, leur a conseillé l'utilisation d'hameçons et d'appâts. D'où nécessité de faire appel à un expert, ne fut-ce que pour le matériel. L'instit' est alors intervenue pour proposer une initiation à la pêche avec un organisme qui propose de genre d'animation. Les enfants ont donc téléphoné à l'organisation en question pour réserver la journée, sont descendus à la gare pour consulter les horaires de train, et ont pris le train le jour dit. Ils ont finalement attrapé deux poissons, vécu une magnifique journée, appris énormément de choses, et, surtout, ont pu être acteurs de leur projet!
Que j'aime ces opportunités qui sont offertes aux enfants de mettre en oeuvre leur capacité à découvrir le monde et à donner libre cours à leur curiosité! Et c'est gai de voir comme une classe n'est pas l'autre, comme chaque groupe vivra ses propres expériences en fonction de ses affinités... Mon second est dans une classe qui est moins demandeuse de "sortir" de l'école et partir en excursion, mais est composée de petits gourmands qui ont lancé plusieurs projets cuisine, et ont été jusqu'à organiser un "restaurant". Actuellement, ils préparent un élevage de poules... Une autre classe de troisième maternelle a eu sa période "moyen-âge", a fait un banquet médiéval costumé et s'est fabriqué un pont-levis devant la porte de son local. Evidemment, l'enseignant intervient à différents moments dans les projets et va les influencer en fonction des réactions du groupe et des contraintes logistiques, donc tout l'art de leur travail d'"animation" (ils sont appelés animateurs et non instituteurs, d'ailleurs) est de guider sans imposer. Ma foi, ils font ça super bien :-).
Merci pour ce retour, Cap'taine Mouss' qui me laisse songeuse... et amoureuse !! <3 <3 <3 Je pratiquais assez "simplement" Freinet en cycle 2 et 3, mais chez les PS (le seul niveau de maternelle que je connaisse, et non des moindres...), je suis bloquée. C'est un âge tellement "individualiste", les effectifs ne sont pas du tout adaptés à la manière d'apprendre des enfants... Moi qui aime tant les petits, à présent c'est clair : je rêve de reprendre en élémentaire. C'est moins violent. :-(
Avec 30 enfants, j'imagine bien la difficulté! Dans notre école, ils sont maximum 23 par classe, et les tout-petits (à partir de 2 ans 9 mois) sont dans une classe d'accueil limitée à 15 places. Hors projet, les classes fonctionnent avec des ateliers autonomes, il y n'y a pas d'activité imposée ni d'évaluation, et moyennement certaines règles(max. 3 enfants, port du casque pour faire du vélo, ...), les enfants peuvent aller jouer dans les jardins, dans le préau intérieur ou dans les classes voisines quand ils le souhaitent. Le bâtiment des maternelles est construit et organisé comme un immense espace de liberté pour les enfants, c'est vraiment un projet au niveau de l'école tout entière.
La grande différence entre les maternelles et les primaires, c'est que les premières sont centrées sur l'épanouissement de l'enfant et l'apprentissage de la vie en société, et les secondes se structurent assez logiquement autour des apprentissages scolaires. On retrouve donc une organisation plus stricte et un peu moins ludique, mais avec un énorme travail de préparation et d'animation dans le chef des animatrices : ça foisonne de documents et de panneaux construits sur base des réflexions/recherches de la classe.
J'avoue que j'admire autant les animatrices des deux niveaux, bien que différemment. En maternelle, j'admire leur résistance nerveuse (:-p) et leur capacité à éveiller et faciliter les projets des petiots, en primaire, leur implication dans les préparations, leur adaptabilité au groupe-classe et leur capacité à garder une ambiance sereine de travail dans ce bouillonnement d'énergie et de créativité. Personnellement et bien que j'adore la spontanéité, la curiosité et les capacités d'apprentissage extraordinaires des petits, je pense que je préfèrerais enseigner en primaire, pour le challenge didactique (et parce que je ne suis pas sûre de survivre au bruit et à l'agitation des maternelles ^^').
Et dire qu'au départ, nous avions inscrit notre aîné dans cette école surtout parce que c'était la plus proche de chez nous, sans réaliser alors le trésor pédagogique qui s'offrait à nous...
Des fois, je me demande si à pas tout à fait 2 ans, ma fille ne fait pas déjà des "projets". Après tout, quand elle décide de trier des legos et de faire une tour avec que les jaunes, n'est ce pas déjà un projet à sa taille ? Bref, il est bel et bon de se laisser aller à l'engouement de nos enfants et de suivre, même si parfois on a envie de faire à leur place.
J'ai fait de nombreux projets (que je définissais comme tel dès le début, mais j'étais plus âgée alors), certains ayant aboutis d'autres non, et je m'en souviens encore (sûrement pas de tous d'ailleurs) :)
Article très intéressant ;) A le lire, cela m'a fait pensé au contenu des écoles du troisième type, qui me font beaucoup penser à Reggio, qu'en penses-tu? En ief cette année, je défini ces projets là, comme une activité spontanée,"les petites choses du quotidien" qui sont autant d'occasions d'enrichir ce "savoir en construction", les apprentissages autonomes en somme, la pédagogie de projet c'est un peu (beaucoup) cela, non? J’adhère tout à fait à ta réflexion de ne pas appeler "projet" un projet tant que l'on est pas sur que cela en soi un, c'est ma problématique du moment, dans laquelle j'ai du mettre en place un projet sur plusieurs mois, un thème imposé, pour un cadre plutôt artificiel et pré-pensé, difficile de faire de la pédagogie de projet dans ce contexte... cependant à forces de réflexions, je peux dire que les enfants ont été acteurs de ce projet (dans une certaine mesure mais c'est mieux que rien);)
C'était passionnant à lire cet article, et plein de suspens aussi! merci de partager ces moments. Une exclamation a fusé à la fin dans mon cerveau de mère d'un enfant de 20 mois non encore scolarisé... je la retranscris telle quelle : "31 élèves entre 2 ans et demi et 4 ans, sans déconner???".
Mais bien sûr, que je lis (dévorer serait plus juste) chaque article ! ;) Et je suis hyper fière d'avoir apporté une toute petite miette dans l'incroyable richesse des multiples activités présentées ici ! ;)
Avec un peu moins de temps pour commenter qu'avant, hélas... Un petit lutin de 14 mois mange beaucoup mon temps libre (jours et nuits), pour le remplir de "oh", "chat", "meuh, "bouh", et de pleins de petits "projets" : attraper un gendarme (et le manger !!!), mettre et enlever (et re-mettre, etc) un collier de ses sœurs, mettre le tabouret devant le lavabo pour se laver les mains (et le ventre, les cheveux... et le sol aussi !), grimper sur une chaise, puis la table, puis la desserte dès que j'ai la folle idée de regarder ailleurs... Si je vivais autant d'aventures en une journée, je dormirais bien, MOI ! :P
Ce billet est une petite merveille, une ode à l'observation des enfants : le nombre de fois où je me dis que je pourrais passer ma vie à juste observer mes filles... Le nombre de fois où je me dis "allez hop, je déscolarise, pour vivre ça tous les jours !!!" Mais quand je vois tout ce que tu fais (et que tes enfants font grâce à tes ressources), je me dis juste que je suis mal organisée. Allez hop, il me reste 15 min avant de réveiller petite dernière pour aller chercher les grandes : je vais leur préparer une "invitation reggio" dans le jardin... Merci de renouveler à chaque article l'inspiration et la motivation !
Que c'est beau ! Outre le fait que ton article est vraiment encore une fois très intéressant, les photos sont superbes. Je n'aurais pas cru que Vroum Ville me ferait rêver, tiens.
C'est vrai que c'est beau ! Les petites créatures "perles-épingles" sont ravissantes. Il n'y a rien de meilleur quand l'enfant devient chercheur-créateur, je suis bien d'accord. D'ailleurs, secrètement depuis quelques semaines, j'entrepose de nombreuses boîtes, papiers, rouleaux, bref, des éléments qui devaient repartir au recyclage. Je vais monter un atelier bricolage dans ma classe !! On verra bien ce qu'il en ressortira !
Je suis rassurée de lire que c'est difficile aussi pour une enseignante chevronnée de travailler en pédagogie de projet. J'ai aussi 32 PS, et j'ai du laisser de côté ce pan là et travailler de manière plus traditionnelle (ateliers). Etant donné que c'est ma première année, je me suis plutôt orientée vers l'aspect "créer une bonne ambiance de classe", dur dur d'avoir une vision pédagogique et de ne pas pouvoir l'appliquer. Mais je sais que pas après pas, je poserai les galons.
Ici on adore les projets :)
RépondreSupprimerOn en fait plein.
Et robocar poli à la côte ici aussi ;)
RépondreSupprimerQuestion ils ont connu comment chez toi ?
Chez la nounou ! :-D
SupprimerJe trouvais ça bizarre aussi
SupprimerJe trouvais ça bizarre aussi
SupprimerWaw, quel article inspirant, une fois encore! La pédagogie par projet, je la connais mais essentiellement au niveau des "plus grands", ayant moi-même eu l'occasion de la vivre dans le cadre de mes études universitaires, et à présent en tant qu'enseignante dans le supérieur. Je trouve que c'est un outil essentiel pour donner du sens aux apprentissages et permettre aux étudiants de mobiliser leurs compétences. Je la vis également en tant que maman d'enfants inscrits dans une école Freinet, où les projets occupent une place centrale dans la pédagogie, surtout en maternelle.
RépondreSupprimerJe ne peux m'empêcher un petit partage d'expérience : un projet que j'ai trouvé très représentatif de la pédagogie a été celui de fin de première maternelle de mon aîné. Les enfants ont émis le souhait d'aller à la pêche. Du coup, ils sont allés au bord du lac tout proche, avec des bâtons et des ficelles : Chou blanc. Un enfant plus âgé, les voyant, leur a conseillé l'utilisation d'hameçons et d'appâts. D'où nécessité de faire appel à un expert, ne fut-ce que pour le matériel. L'instit' est alors intervenue pour proposer une initiation à la pêche avec un organisme qui propose de genre d'animation. Les enfants ont donc téléphoné à l'organisation en question pour réserver la journée, sont descendus à la gare pour consulter les horaires de train, et ont pris le train le jour dit. Ils ont finalement attrapé deux poissons, vécu une magnifique journée, appris énormément de choses, et, surtout, ont pu être acteurs de leur projet!
Que j'aime ces opportunités qui sont offertes aux enfants de mettre en oeuvre leur capacité à découvrir le monde et à donner libre cours à leur curiosité! Et c'est gai de voir comme une classe n'est pas l'autre, comme chaque groupe vivra ses propres expériences en fonction de ses affinités... Mon second est dans une classe qui est moins demandeuse de "sortir" de l'école et partir en excursion, mais est composée de petits gourmands qui ont lancé plusieurs projets cuisine, et ont été jusqu'à organiser un "restaurant". Actuellement, ils préparent un élevage de poules... Une autre classe de troisième maternelle a eu sa période "moyen-âge", a fait un banquet médiéval costumé et s'est fabriqué un pont-levis devant la porte de son local. Evidemment, l'enseignant intervient à différents moments dans les projets et va les influencer en fonction des réactions du groupe et des contraintes logistiques, donc tout l'art de leur travail d'"animation" (ils sont appelés animateurs et non instituteurs, d'ailleurs) est de guider sans imposer. Ma foi, ils font ça super bien :-).
Merci pour ce retour, Cap'taine Mouss' qui me laisse songeuse... et amoureuse !! <3 <3 <3
SupprimerJe pratiquais assez "simplement" Freinet en cycle 2 et 3, mais chez les PS (le seul niveau de maternelle que je connaisse, et non des moindres...), je suis bloquée. C'est un âge tellement "individualiste", les effectifs ne sont pas du tout adaptés à la manière d'apprendre des enfants... Moi qui aime tant les petits, à présent c'est clair : je rêve de reprendre en élémentaire. C'est moins violent. :-(
Avec 30 enfants, j'imagine bien la difficulté! Dans notre école, ils sont maximum 23 par classe, et les tout-petits (à partir de 2 ans 9 mois) sont dans une classe d'accueil limitée à 15 places. Hors projet, les classes fonctionnent avec des ateliers autonomes, il y n'y a pas d'activité imposée ni d'évaluation, et moyennement certaines règles(max. 3 enfants, port du casque pour faire du vélo, ...), les enfants peuvent aller jouer dans les jardins, dans le préau intérieur ou dans les classes voisines quand ils le souhaitent. Le bâtiment des maternelles est construit et organisé comme un immense espace de liberté pour les enfants, c'est vraiment un projet au niveau de l'école tout entière.
SupprimerLa grande différence entre les maternelles et les primaires, c'est que les premières sont centrées sur l'épanouissement de l'enfant et l'apprentissage de la vie en société, et les secondes se structurent assez logiquement autour des apprentissages scolaires. On retrouve donc une organisation plus stricte et un peu moins ludique, mais avec un énorme travail de préparation et d'animation dans le chef des animatrices : ça foisonne de documents et de panneaux construits sur base des réflexions/recherches de la classe.
J'avoue que j'admire autant les animatrices des deux niveaux, bien que différemment. En maternelle, j'admire leur résistance nerveuse (:-p) et leur capacité à éveiller et faciliter les projets des petiots, en primaire, leur implication dans les préparations, leur adaptabilité au groupe-classe et leur capacité à garder une ambiance sereine de travail dans ce bouillonnement d'énergie et de créativité. Personnellement et bien que j'adore la spontanéité, la curiosité et les capacités d'apprentissage extraordinaires des petits, je pense que je préfèrerais enseigner en primaire, pour le challenge didactique (et parce que je ne suis pas sûre de survivre au bruit et à l'agitation des maternelles ^^').
Et dire qu'au départ, nous avions inscrit notre aîné dans cette école surtout parce que c'était la plus proche de chez nous, sans réaliser alors le trésor pédagogique qui s'offrait à nous...
Des fois, je me demande si à pas tout à fait 2 ans, ma fille ne fait pas déjà des "projets". Après tout, quand elle décide de trier des legos et de faire une tour avec que les jaunes, n'est ce pas déjà un projet à sa taille ?
RépondreSupprimerBref, il est bel et bon de se laisser aller à l'engouement de nos enfants et de suivre, même si parfois on a envie de faire à leur place.
J'ai fait de nombreux projets (que je définissais comme tel dès le début, mais j'étais plus âgée alors), certains ayant aboutis d'autres non, et je m'en souviens encore (sûrement pas de tous d'ailleurs) :)
Article très intéressant ;) A le lire, cela m'a fait pensé au contenu des écoles du troisième type, qui me font beaucoup penser à Reggio, qu'en penses-tu?
RépondreSupprimerEn ief cette année, je défini ces projets là, comme une activité spontanée,"les petites choses du quotidien" qui sont autant d'occasions d'enrichir ce "savoir en construction", les apprentissages autonomes en somme, la pédagogie de projet c'est un peu (beaucoup) cela, non?
J’adhère tout à fait à ta réflexion de ne pas appeler "projet" un projet tant que l'on est pas sur que cela en soi un, c'est ma problématique du moment, dans laquelle j'ai du mettre en place un projet sur plusieurs mois, un thème imposé, pour un cadre plutôt artificiel et pré-pensé, difficile de faire de la pédagogie de projet dans ce contexte... cependant à forces de réflexions, je peux dire que les enfants ont été acteurs de ce projet (dans une certaine mesure mais c'est mieux que rien);)
C'était passionnant à lire cet article, et plein de suspens aussi! merci de partager ces moments. Une exclamation a fusé à la fin dans mon cerveau de mère d'un enfant de 20 mois non encore scolarisé... je la retranscris telle quelle : "31 élèves entre 2 ans et demi et 4 ans, sans déconner???".
RépondreSupprimerBonjour,
RépondreSupprimerVotre adresse email ne marche pas. Pourriez-vous me contacter à laboxdepandore@gmail.com pour parler d'un éventuel partenariat ?
Merci :)
Mohamed
Mais bien sûr, que je lis (dévorer serait plus juste) chaque article ! ;)
RépondreSupprimerEt je suis hyper fière d'avoir apporté une toute petite miette dans l'incroyable richesse des multiples activités présentées ici ! ;)
Avec un peu moins de temps pour commenter qu'avant, hélas... Un petit lutin de 14 mois mange beaucoup mon temps libre (jours et nuits), pour le remplir de "oh", "chat", "meuh, "bouh", et de pleins de petits "projets" : attraper un gendarme (et le manger !!!), mettre et enlever (et re-mettre, etc) un collier de ses sœurs, mettre le tabouret devant le lavabo pour se laver les mains (et le ventre, les cheveux... et le sol aussi !), grimper sur une chaise, puis la table, puis la desserte dès que j'ai la folle idée de regarder ailleurs... Si je vivais autant d'aventures en une journée, je dormirais bien, MOI ! :P
Ce billet est une petite merveille, une ode à l'observation des enfants : le nombre de fois où je me dis que je pourrais passer ma vie à juste observer mes filles... Le nombre de fois où je me dis "allez hop, je déscolarise, pour vivre ça tous les jours !!!"
Mais quand je vois tout ce que tu fais (et que tes enfants font grâce à tes ressources), je me dis juste que je suis mal organisée.
Allez hop, il me reste 15 min avant de réveiller petite dernière pour aller chercher les grandes : je vais leur préparer une "invitation reggio" dans le jardin...
Merci de renouveler à chaque article l'inspiration et la motivation !
Que c'est beau ! Outre le fait que ton article est vraiment encore une fois très intéressant, les photos sont superbes. Je n'aurais pas cru que Vroum Ville me ferait rêver, tiens.
RépondreSupprimerC'est vrai que c'est beau ! Les petites créatures "perles-épingles" sont ravissantes.
RépondreSupprimerIl n'y a rien de meilleur quand l'enfant devient chercheur-créateur, je suis bien d'accord. D'ailleurs, secrètement depuis quelques semaines, j'entrepose de nombreuses boîtes, papiers, rouleaux, bref, des éléments qui devaient repartir au recyclage. Je vais monter un atelier bricolage dans ma classe !! On verra bien ce qu'il en ressortira !
Je suis rassurée de lire que c'est difficile aussi pour une enseignante chevronnée de travailler en pédagogie de projet. J'ai aussi 32 PS, et j'ai du laisser de côté ce pan là et travailler de manière plus traditionnelle (ateliers). Etant donné que c'est ma première année, je me suis plutôt orientée vers l'aspect "créer une bonne ambiance de classe", dur dur d'avoir une vision pédagogique et de ne pas pouvoir l'appliquer. Mais je sais que pas après pas, je poserai les galons.
Bon weekend et jouez bien !!
tout simplement génial! Ils partent d'un grand vide pour le remplir de leur imaginaire et en font une création et une air de jeux fantastique. Bravo!
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