Pages

jeudi 23 juin 2016

Fête de l'été 2016


La parentalité, pour moi, c'est d'abord un beau rêve éveillé, dont je distingue tous les détails : le désir de vivre certaines expériences avec mes enfants, l'envie de leur transmettre l'amour de la vie, et de les élever dans une parfaite connexion avec le monde environnant et les cycles naturels. Et puis, il y a la réalité : une famille surmenée en cette fin d'année scolaire qui n'en finit pas, des émotions qui s'expriment - mal, mais amplement ! - et que nous sommes tous trop épuisés pour accueillir sereinement. Dans  ce climat, j'étais heureuse de l'arrivée du solstice. Depuis deux ans que nous célébrons fidèlement les changements de saison, je savais qu'à cette occasion nous allions ralentir et nous reconnecter. 

Je ne le nie pas : cela me demande du temps et du l'énergie, surtout, je crois, du fait que cette fête ne correspond à rien dans notre culture. Je me demande souvent si nos voisins remarquent que nous parons notre maison et que nous festoyons les jours d'équinoxes et de solstices, et s'il font le lien ?? S'il le font, qu'en pensent-ils ? Célébrer la saison naissante n'est pas sans évoquer un vieux rite barbare, une fête celte peut-être, ou même cromagnonne, au cours de laquelle on prend le temps de contempler, de rêver à l'avenir et de se souvenir des mois passés en savourant le spectacle des enfants qui, nus comme des vers, s'ébattent et s'égosillent au jardin comme de parfait petits sauvages.

Exactement ce dont j'avais besoin ce mardi-là, je dois avouer ! 😊

Peindre à l'aquarelle sur papier de soie

Il n'est pas facile de ralentir. Ce n'est pas une décision que l'on prend une fois pour toutes, mais, au contraire, un engagement qu'il faut sans cesse réaffirmer. Je décide de me couper d'Internet pour toute une journée ? Je ralentis. J'ouvre un livre, je sors jardiner un peu ? Je ralentis. Je décide de faire quelque chose de mes mains, je prends d'observer le jeu de mes enfants ou de câliner longuement notre chat ? Je ralentis, mais le lendemain, tout est à recommencer. Ralentir, c'est prononcer un vœu (au sens religieux) à chaque minute dans le flot de la vie moderne qui court du plus vite qu'elle peut vers elle ne sait quoi.

Laisser sécher

Mais pour les enfants, le rythme simple du temps qui passe est une seconde nature. Les fêtes saisonnières, dont nous ne manquons jamais le rendez-vous, leur paraissent toutes naturelles. Le cours de la lune ou du soleil, les variations de température ou les changements brusques de météo les imprègnent totalement et affectent leur humeur et leur énergie, même s'ils ne sont pas à même de le verbaliser. Cerise sur le gâteau, ces petites fêtes leur permettent de structurer le temps de manière optimale. Mes enfants savent toujours parfaitement en quelle saison nous sommes, et connaissent bien les caractéristiques de chacune. Ces festivités toute simples leur permettent d'associer des objets, des goûts et des textures à la notion abstraite du temps qui passe.

Pour autant, notre célébration fut fort simple cette fois encore, d'abord pour permettre aux enfants d'y prendre la plus large part, ensuite pour éviter de s'enliser dans les préparatifs - nous n'avons VRAIMENT pas besoin d'un surcroît de travail au mois de juin, n'est-ce pas ? 😉

Déchirer en petits morceaux

Notre fête de l'été a du soucis à se faire : la concurrence est rude. La fête de l'automne, avec son feu de camp au jardin et sa permission de "veiller" (toute relative, mais qui fait illusion, grâce à la nuit qui tombe assez vite) est de loin la préférée de mes enfants. Pour les adultes, il en va tout autrement : l'été est synonyme d'un bien-être dont nous savons qu'il sera éphémère. Après le long hiver et un printemps pour le moins chaotique, le solstice promet chaleur et générosité. J'avais envie d'y mettre la fraîcheur de l'eau, la saveur des fruits mûrs, le parfum des herbes aromatiques du jardin, et beaucoup de soleil !!

Coller sur du papier cuisson

La semaine dernière ayant été très pluvieuse, nous avons eu le loisir de fabriquer quelques décorations pour la maison. Deux petits suncatchers, donc, d'abord...


... et puis deux couronnes d'épis d'orge des murs, qui pousse en abondance dans notre allée.


Les couronnes sont réalisées avec trois lianes d'actinidia tressées et fermées en cercle, et nous glissons les tiges d'orge dans cette structure.


Dans un joli papier jaune, j'ai découpé deux couronnes (princières, cette fois !) et une dizaine de cercles, que les enfants ont décoré de dessins et de gommettes.


Ils étaient très fiers d’arborer leur couronne : "Je suis la reine Soleil ! Et toi, tu es le roi Soleil !!". 😊


Nous avons récolté l'aneth et la verveine du jardin, qui devenaient envahissantes, et avons mis les bouquets à sécher, la tête en bas, de part et d'autre de la porte qui mène au jardin.


Les cercles de papier jaune ont été scotchés aux carreaux comme autant de petits soleils.


Et voilà la maison parée en toute simplicité par nos petits décorateurs de 4 et 5 ans ! 😊

Le jour J, la météo nous a fait une farce : il avait plu sans discontinuer dans la nuit de lundi à mardi, et nous nous réveillons dans une ambiance détrempée et très fraîche (15°C au thermomètre !). Nous partons le matin sur-habillés : manches longues, jambes longues, cirés... Vers midi, sans crier gare, la canicule tombe d'un coup. Nous gagnons 15 degré en quelques minutes, l'air se charge d'une lourdeur étouffante... et nous transpirons beaucoup !!

En rentrant, nous n'avons qu'un désir : nous déshabiller et nous baigner ! 😄


L'installation de la piscine au jardin est LE rituel de notre fête d'été - un (piètre) équivalent de notre formidable feu de camp d'automne, si vous voulez : un symbole fort, qui va donner sa couleur à la journée.

Cette année, par un total hasard, il y eu une autre activité phare : l'heure de la relâche de nos papillons Belle-dame avait sonné. Promis, l'élevage de nos chenilles fera l'objet d'un article à part entière, et pour l'heure, je me contenterai de dire ici que ce fut un moment complètement magique et follement poétique. Et absolument pas prémédité. 😊

Le pique-nique avait été préparé la veille : il se composait principalement d'une tarte "soleil" au pesto et à la mozzarella maladroitement réalisée par les enfants...


... et d'un gâteau au couleurs estivales : simple génoise fourrée à la confiture, recouverte d'un glaçage blanc et ornée de fleurs de capucine (comestibles !).


Côté petits cadeaux, les enfants ont reçu deux très beaux livres de saison, permettant de patienter jusqu'au demi-anniversaire d'Antonin samedi prochain : Premiers printemps d'Anne Crausaz, et Promenade de la petite fille de Nathalie Léthé et Marion Bataille.


Voilà pour cette année. Nos précédentes fêtes estivales sont ICI et LA, et il y en aura d'autres ! 😉

Ce que j'aime, finalement, dans ces modestes fêtes, c'est que leur essence réside dans leur préparation elle-même. En cuisinant, en dessinant, ou en cherchant la nappe du pique-nique au fin fond de la cabane de jardin, nous célébrons. Toutes ces actions banales se dotent d'un sens nouveau, et laissent un goût de plaisir sur la langue. Et toutes sont l'occasion d'aborder la saison nouvelle. Il faut dresser le parasol ! Mais où est le soleil dans le ciel ? Où était-il tout à l'heure et où sera-t-il bientôt ? Nous récoltons les herbes. Quelles sont celles qui sont mûres, quelles sont celles qui ne le sont pas ? Nous découpons la pastèque. Quels sont les fruits que nous pourrons déguster tout au long de l'été ? Pendant quelques jours, l'été est notre grille de lecture sur le monde, et nous fait tout voir d'un œil neuf.

Célébrer la saison nouvelle, c'est aussi une manière de se fêter les uns les autres, et de fêter notre dépendance à la terre.  C'est une manière de se concentrer sur ce que nous avons et de réfléchir à notre relation au monde naturel et à l'Autre. J'en ressors toujours avec un sentiment de gratitude face à cette vie de famille, qui, si elle n'a pas tout à fait l'allure de celle de mes rêves éveillés, y tend tout de même parfois - ah, les enfants qui s'éclaboussent en poussant des rires perçants tandis que Papa et Maman étirent paresseusement leurs jambes au soleil... 😊

Je vous souhaite la saison dont vous rêvez, et pour moi, je le commence par un petit break bloguesque d'une dizaine de jours - j'ai besoin de ralentir, vous dis-je... Je vous retrouve début juillet, portez-vous bien ! 😊

jeudi 16 juin 2016

En ce moment, nous lisons... (06/16)

Louiselle a 4 ans et 1 mois et Antonin, 5 ans et 5 mois.


Le parcours de Paulo, Nicholas Allan, Kaléidoscope, 2004.

Très chouette album pour répondre à la question "Comment on fait les bébés ?". C'est scientifique quoiqu'imagé, pudique quoique précis. Une belle trouvaille !


La princesse au petit pois, Domas, éd. Bamboo, 2013.

Cette série se propose de faire (re)découvrir les contes classiques aux enfants sous forme de bande dessinée sans texte. Et nous, les bandes-dessinées sans texte, on adore ! La collection propose en prime une version de l'histoire, narrée avec des mots cette fois, en fin d'ouvrage. Bon, pour ce volet-là, le seul que nous connaissons, il y aurait à redire sur la vision de la princesse idéale - disons que c'est l'histoire qui veut ça, et qu'il faut le prendre au second degré...


Mystérieux dinosaures, John Woodward, Peter Minister, Géo Jeunesse, 2010.

Un grand et gros livre très impressionnant. Chaque double page est consacrée à un animal, magnifiquement représenté en images de synthèse. Je ne sais pas ce que les spécialistes en diraient, mais les bestioles sont franchement réalistes (et oui, elles ont parfois des plumes !). Les informations sont précises et riches, c'est un documentaire qui fera du profit.


Le tigre et le chat, Eitaro Oshima, L'Ecole des Loisirs, 2010.

Un gros de coeur familial ! Voilà un conte à la structure classique à la portée de mes enfants - vous savez que je suis friande de textes de ce genre et qu'ils ne sont pas si faciles à trouver...  Les illustrations de l'auteur sont superbes : quelle technique ! Les paysages, les expressions des personnages, les étoffes, les mouvements sont d'un réalisme, empreint de poèsie, à couper le souffle. C'est à la fois un conte des origines, une fable philosophique et un récit initiatique... à la portée des 4-5 ans (ou plus !). On adore !


Une histoire à quatre voix, Anthony Browne, Kaléidoscope, 1998.

On ne présente plus ce grand classique, que j'avais hâte de faire découvrir à mes enfants ! Voilà ce qui fait un chef d'oeuvre : une histoire simplissime dotée d'un sens profond et revêtue de subtilités multiples... La plupart d'entre elles échappent encore à mes enfants, et il a fallu que nous relisions l'album plusieurs fois pour qu'ils comprennent qu'il s'agissait à chaque fois de la même anecdote, racontée selon plusieurs points de vue. Mais comme toujours chez Anthony Browne, les lectures sont plurielles, et tous les lecteurs y trouvent leur compte. Débusquer les anomalies ou les clins d'oeil dans les somptueuses illustrations plait beaucoup par ici. "Oh, Maman, on dirait un "Cherche et Trouve !". 😉



L'après-midi d'une fée, André Bouchard, Seuil Jeunesse, 2015.

L'auteur-illustrateur du "Les lions ne mangent pas de croquettes" a encore frappé ! Pour le moment, de tous les albums de cet auteur, L'après-midi d'une fée est notre préféré. Le scénario - qui use et abuse de l'implicite - n'a pas été compris immédiatement par mes enfants, mais une fois saisi, quel bonheur !! Les illustrations à l'encre noire, rehaussées de touches de couleurs, sont dignes de gravures de maitre, et si narratives !, qu'on continue à lire en plongeant dans les dessins... Un pur régal pour tous les âges.



Petit Poilu, Pagaille au potager, Pierre Bailly, Céline Fraipont, Dupuis, 2011.

Nous avons un nouveau "Petit Poilu" préféré !! 😄 Notre héro ébouriffé atterrit cette fois dans l'univers magique d'un potager géant peuplé d'insectes tous très sympathiques. Tous ? Sauf un : une mauvaise guêpe semble se complaire à terroriser la population. Mais lorsque Petit Poilu et ses amis décident de prendre le taureau par les cornes, ils s'apercoivent, en accord avec le philosophe, qu'un comportement méchant cache en fait une grande souffrance... Et la petite cité comptera, à la fin de l'aventure, un ami de plus au pays des légumes !!

Que lisent vos enfants en ce moment ? 😉

mardi 14 juin 2016

Continents !!! (yes...)


Vous êtes nombreux à me demander des conseils sur l'apprentissage de la continence. Des conseils ? Ah, ah. Sans doute avez-vous oublié l'article où je détaillais ma position, fort simple, en vérité : j'ai décidé une fois pour toutes de ne pas apprendre la "propreté" à mes enfants. Parce qu'il s'agit d'un apprentissage naturel, comme d'apprendre à s'asseoir, à marcher ou à parler, et qu'il se fera harmonieusement, et quoiqu'il arrive, dans un environnement aimant et compréhensif. Voilà qui arrangeait bien mes affaires, d'ailleurs (vous ai-je déjà dit que j'étais flemmarde ?). 😉

Alors, bien sûr, comme à chaque fois qu'on suit le rythme de l'enfant, il faut cesser de songer en terme d'efficacité... Mais, si vous le voulez, faisons-le quand même, histoire de rigoler. Demandez-moi si, trois ans plus tard, je trouve ma méthode efficace. Je réponds : OUI ! La preuve : mes deux enfants sont désormais continents. De jour comme de nuit.

Ah, mais j'y songe, peut-être y avait-il un sens caché à votre question. Peut-être vouliez savoir à quel âge mes enfants étaient devenus continents ?? 😉

Et bien, pour la continence diurne, elle fut acquise à un âge plutôt classique pour les deux enfants - un peu avant trois ans pour l'un, un peu après pour l'autre. Pas de quoi crier au miracle, ni au drame. Des élèves "moyens" dans le cursus Pipi-Caca, quoi ! 😄

Pour la continence nocturne... Hum. Les choses ont été beaucoup plus longues. Et bien que je sache que l'expérience d'une famille n'est jamais transposable, et qu'elle est de peu d'aide pratique dans ce domaine particulier, je voulais raconter un peu comment les choses s'étaient passées ici. Si cela peut vous rassurer et vous aidez à prendre patience, j'aurai gagné ma journée ! 😉

Antonin, aux alentours de ses trois ans et demi, s'est arrêté de faire pipi la nuit pendant une bonne semaine. Nous pensâmes que "c'était parti" et nous lui proposâmes d'ôter ses couches. Qu'il était fier le Damoiseau ! Seulement, c'était un faux départ : les pipis-la-nuit sont revenus. Et ce n'était pas de petits pipis... Antonin se réveillait trempé tous les matins, mais dans un premier temps, nous gardâmes le cap. C'était pour bientôt, et, franchement, who cares ? C'est Bosh qui lave, hein... 

Nous avons opté à ce moment-là, pour une attitude dont nous ne nous sommes jamais départi : nous ne faisions jamais de commentaires. Tiens, ce matin, la couche est mouillée. Ce n'est ni bien ni mal. Quand tu seras près, mon fils, tu cesseras de faire pipi la nuit. C'est sûr. Et ce sujet ne mérite pas qu'on s'y attarde, quand il y a tant et tant de belles choses à vivre et à commenter par ailleurs.

Bon, c'était sans compter sans la peau du Damoiseau. L'urine imprégnait son pyjama et restait en contact avec son épiderme (très sensible...) une bonne partie de la nuit. Au bout d'un mois ou deux, son bassin donnait l'impression d'avoir été passé au papier de verre. Et comme les pipis-la-nuit étaient redevenus systématiques, nous décidâmes de le convaincre de remettre des couches la nuit.

Pas très Montessorien, n'est-ce pas? Une honte ! Sauf si on considère, comme moi, qu'il n'y a jamais de solutions pré-pensées, et que la manière de rendre l'enfant autonome pour de vrai est de respecter son rythme. Visiblement, Antonin n'était pas prêt.

Il n'était toujours pas prêt à 4 ans.

Il n'était toujours pas prêt à 5 ans.

Oh, bien sûr, certains matins, nous constations que la couche était sèche. Elle l'était même parfois deux matins de suite. Et puis le pipi-la-nuit revenait...

Ce n'était pas un problème. A aucun moment nous n'en avons fait "un plat". Cela viendrait, nous en étions persuadés, alors ? Et puis, ce qu'il y a de bien, avec cet apprentissage-là, c'est qu'il peut rester dans la sphère familiale. Les petits copains d'école ou les voisins n'avaient pas besoin de savoir que notre enfant portait "encore" des couches la nuit. C'était entre nous et nous, cette histoire, et pour nous, nous étions OK. Pas de pression.

Un problème pratique a tout de même fini par se poser. Antonin dormait toujours dans son petit lit au sol, et peu après ses 5 ans, celui-ci a fini par devenir trop petit. Nous avions annoncé à Antonin qu'il aurait un "grand" lit lorsqu'il serait continent nocturne... C'était important pour nous tous, un peu comme un rite de passage. Et bien, nous avons fini par lui donner son lit avant l'acquisition de cette fameuse continence : après tout, ce lit "de grand" n'était pas une récompense, donné en l'échange d'une performance, mais plutôt un symbole. Et pipi-la-nuit ou pas, le fait était là : Antonin était grand à présent. Il n'y avait aucune raison de lui refuser un lit adapté à son âge, et nous lui assurâmes, une fois de plus, que la continence suivrait, quand il serait prêt.

Qui dit nouveau lit, dit nouvelle literie. Et il se trouva que sa nouvelle couette était fort chaude. Si chaude que le Damoiseau se réveillait en nage dans la nuit. Nous décidâmes donc qu'il essayerait de dormir tout nu. Après tout, le matelas était bien protégé, et puisque c'est Bosh qui lave...

Il n'y eut pas de pipi cette nuit-là, ni celles qui ont suivi. Lorsqu'il dort en pyjama, je pense qu'Antonin n'a pas consience que ne pas porter de couche, il se sent "habillé". Tout nu, son subconscient garde le message qu'il n'a pas de protection.

Il n'y eut plus de pipi-la-nuit. 

Et Louiselle, de son côté ?

Pour Louiselle, la situation était légèrement différente, puisqu'à 4 ans, il ne lui était jamais arrivé de ne pas mouiller sa couche la nuit. Nous ne lui avions donc jamais proposé de l'ôter. Une fois ou deux, la Damoiselle avait voulu dormir sans, mais elle se réveillait à chaque fois en pleine nuit, trempée - ah, refaire un lit intégralement à 3 heures du matin, le bonheur !! 😄 Mais encore une fois : pas de commentaire, ainsi c'est ainsi, et c'est ainsi qu'on apprend.

Il y a une semaine, Louiselle me demande à nouveau de dormir sans couche. J'accepte - j'accepte toujours !, et songeant à ce qui s'était passé pour son frère, je lui propose de dormir nue. Il fait si chaud de toute façon, elle sera mieux comme ça. A vrai dire, je sais bien que ce qui fonctionne pour l'un ne fonctionne pas nécessairement pour l'autre, et je m'attends une fois de plus à me relever cette nuit-là.

Il n'y eut pas de pipi-la-nuit cette nuit-là. Ni celles qui suivirent.

C'est officiel : mes enfants, la nuit, sont continents - et nus ! 😄

Reste à nous mettre en quête d'un joli lit pour la Damoiselle... doté d'une couette bien chaude ! 😄