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mardi 17 avril 2018

Voyager avec des enfants : Gênes et la Toscane

Louiselle au Paradiso

J'avoue : je n'ai pas trop aimé voyager avec mes enfants lorsqu'ils étaient bébés. J'ai toujours eu l'impression que leurs besoins étaient niés dans les aléas du voyage - c'était généralement compliqué de leur permettre de dormir, de manger, de bouger ou de crier lorsqu'ils en avaient besoin. Et lorsqu'on s'appliquait pour tout organiser au mieux autour d'eux, les enfants, c'étaient nos propres désirs d'adultes qui n'étaient pas écoutés. Arf, se coucher à 20h, en même temps que les bébés, parce qu'on a bien sûr personne pour les garder en plein road trip, qu'on partage tous la même chambre d’hôtel et que notre lampe de chevet les gêne pour dormir ... 😶

Nous n'avons pas trop aimé voyager avec des bébés ... mais nous adorons le faire depuis quelques mois - à présent que nous enfants ne sont plus des bambins. Et une chose est sûre : c'est que nos galères de lorsqu'ils-étaient-tout-petits nous ont beaucoup appris.

Nous revenons tout juste d'un merveilleux voyage en Italie. À peine planifié, décidé 48 heures avant le départ, il s'est déroulé sans aucune anicroche. Toute la famille en a pleinement profité et cela m'a donné envie de partager avec vous nos petits tuyaux spécial "slow travelling" en famille. Est-ce que ça vous tente ? 😊

Jour 1 : Gênes


Le premier choix à faire est celui du moyen de transport. Nos enfants ayant 5 et 7 ans, ils commencent à bien vivre les longs trajets (pas plus de 8 heures, néanmoins, au delà cela tourne au supplice) qu'ils apprécient et durant lesquels ils savent s'occuper (livres, jouets, albums de décalcomanie ou d'autocollants, Smartgames etc.). Nous avons la chance d'habiter à 5 heures de route de Gênes (c'est autant que pour rendre visite à leur grand-mère la plus proche), donc il n'était pas question de prendre l'avion (pas écolo) ou le train (trop cher pour quatre). De plus, cela nous permettrait de disposer d'une voiture sur place sans avoir à louer, c'était donc la solution la plus avantageuse pour nous.


Ensuite se pose la question de la location. Nous passons généralement par le site Booking.com qui nous propose toujours des offres de dernière minute intéressante - les locations n'ayant pas trouvé acquéreur sont bradées. Nous réservons toujours un appartement. Avec deux chambres séparées, de façon à ce que les enfants puissent se coucher à leur heure (tôt) sans que les parents n'aient à sacrifier leur soirée. Et une cuisine, de manière à pouvoir limiter des pique-niques (pas équilibrés) et les restaurants (onéreux) et se poser autour de vrais dîners familiaux, au moins le soir.

Nous essayons toujours de bénéficier d'offres pour nos locations - qui coûtent ainsi à peine plus cher qu'une chambre d'hôtel classique pour quatre. L'économie réalisée par la possibilité de réaliser des repas dans notre cuisine comble l'écart de prix, me semble-t-il.

A Gênes, nous avons loué le Paradiso, situé au plein centre ville. C'est un vaste appartement de 90 m², situé dans un immeuble privatif extrêmement silencieux. Tout y était absolument parfait - bon, la baignoire à remous était un peu défraichie (mais nous avons adoré ses remous quand même !) et les produits de soins mis à disposition passablement chimiques (heureusement, on avait les nôtres). Je chipote, car c'était un appartement de grand standing 😁, une super adresse, vraiment. 

J'imagine que vos enfants sont ainsi aussi : à chaque fois que nous louons un lieu (gîte, chambre, appartement), Antonin et Louiselle sont fous de joie. Ils n'aiment rien tant que prendre possession des lieux, explorer, installer leurs effets personnels, et parfois il faut insister pour les persuader de ressortir ! 😁 Bon, en l'occurrence, après avoir fait le tour du propriétaire, nous sommes partis à la conquête de la ville.

Voyager, pour les enfants, c'est comme réaliser une chasse au trésor géante. Il est important de se fixer des grands défis qui structurent le voyage. Ici, nous en avions quatre et, pour le premier d'entre eux :

Objectif numéro 1 : Dénicher la maison de Christophe Colomb.


Bien sûr, pour trouver la maison, il faut parcourir la ville et faire tout un tas de découvertes adjacentes : l'arc de la Victoire et ses parterres, les salons de thé génois et leurs pâtisseries improbables ...

Nous veillons à ce que chaque jour comporte un défi d'un intérêt réel pour les enfants. En l'occurrence, Christophe Colomb est un personnage historique qu'ils connaissent et le fait de fixer son souvenir à cette ville ouverte sur la mer leur permet de tisser des liens entre leurs savoirs.


Et bien sûr, nous l'avons trouvée : la maison "de Christophe Colomb" nichée au bord de la vieille ville passablement abîmée par les guerres, et dont pas une seule pierre n'est d'origine. Colomb l'a-t-il seulement véritablement habitée ? Rien n'est moins sûr, mais la balade est belle. 😊

La maison, dite "de Christophe Colomb"

Ce sera tout pour ce premier jour : nous sommes déjà bien fatigués, et avons pour règle de ne pas "blinder" nos journées, afin de permettre à chacun de vivre les choses à son rythme. Les enfants ont eu loisir de courir après les pigeons et de marcher sur les mosaïques des trottoirs ("Papa, regarde : je ne marche que sur le jaune !"). C'est important aussi.


Retour à l'appartement, on dîne, et on couche les enfants. 😊

Jour 2 : Le port de Gênes et Lucques

Galeone Neptune

Le lendemain, on replie les bagages et les déposons tous à la voiture. C'est une chance : si l’hôtel doit être libéré pour 10 heures, nous pouvons laisser la voiture dans son emplacement jusqu'en début d'après-midi. Nous décidons de nous rendre sur le port en métro pour économiser les forces et l’enthousiasme des enfants.


Flânerie sur le port génois où il y a tant et tant à voir, puis direction la Cité des enfants.

"C'est par là !", dit le Bonhomme Bizarre.

La Cité des enfants, c'était notre objectif numéro 2. Et sans surprise, nous avons passé une matinée géniale. Car il y a tout ce qu'on aime, à la Cité des enfants : des expériences sur les énergies - motrice, solaire, éolienne, hydraulique ...


... une fourmilière géante, un élevage de phasmes et tout plein de cadavres d'insectes à observer ...


... un studio de télévision ...


... des jeux d'optique ...

Comment ma fille a-t-elle fait pour grimper sur cette chaise géante , vous le découvrirez en visitant la Cité des enfants ! 😄

... et de lumière. Et j'en passe !


Nous déjeunons rapidement dans une brasserie sur le port, retournons en métro à notre voiture, et reprenons la route.

Notre seconde location est à deux heures de route, à la campagne, dans les environs de Lucques : l'appatamento ai due Pioppi. C'est plus modeste qu'à Gênes, dans la mesure où les propriétaires ont simplement aménagé leur sous-sol en appartement. Du coup, on les entend vivre, comme si c'étaient des voisins du dessus. 😊 L'ensemble est néanmoins vaste et confortable, et l'absence de fenêtre côté Est est compensée par de grandes baies vitrées côté Ouest. Et surtout : les enfants bénéficient de l'accès à un grand jardin.

Appartamento ai due Pioppi

On s'installe rapidement, et on file visiter Lucques, véritable joyau de la Toscane. L'ambiance y est très agréable, les plupart des ruelles pavées sont piétonnes et les enfants peuvent se défouler à loisir (ils en ont bien besoin, et sont excités comme des puces !!). Les touristes ne sont pas légion (il faut dire qu'en France, seule la zone A est en vacances) et les habitants de  la ville nous sourient chaleureusement. Places splendides, palais et cours luxuriants, minuscules églises, tours et remparts ... Les adultes se régalent, et les enfants aussi (il faut dire qu'il viennent de déguster leur première glace italienne, ha ha, le choc !)

Lucques
On se ravitaille au supermarché du coin (de vraies courses, de quoi tenir jusqu'à la fin du séjour) et on rentre manger et dormir "chez nous".

Jour 3 : Pise


Nous resterons deux nuits à Lucques, et pendant deux jours, on rayonne. Et devinez quelle ville célèbre se trouve juste à 30 minutes ?


Objectif numéro 3 : voir la Tour penchée. Et si possible, monter dedans.

Pise, ce n'est pas qu'une tour. C'est, au cœur de la vieille ville, une immense place composée d'un ensemble de bâtiments prestigieux. De quoi se régaler rien qu'en levant le nez.
Nous apprenons que l'accès à la tour est interdit aux enfants de moins de 8 ans - pour des raisons de sécurité, m'explique-t-on. Nous sommes passablement déçu, mais sommes vite consolés en découvrant le prix de l'accès à la Tour penchée. 18 euros par personne - et non, ce n'est pas gratuit pour les enfants. Tout le monde paie le prix fort. Ce qui rend l'ascension inaccessible à la bourse d'une famille lambda. Tant pis. De toute façon il parait les scientifiques s'opposent à l'entrée du public dans la tour : ils disent que cela l'abîme. Et puis, à bien y réfléchir, ce doit être vraiment nul là-haut. Nul de nul. 😊 Il y a bien assez à contempler sur le plancher des vaches.

On visite la cathédrale Notre-Dame, c'est gratuit et c'est splendide. La matinée touche déjà à sa fin.


La Tour de Pise est un site doublement paradoxal. D'abord parce qu'en dépit du fait qu'elle soit  mondialement connue (peut-être même plus encore que le Colisée !), ce n'est pas un lieu trop (trop, trop) touristique. Ensuite parce qu'en dépit du fait que chacun ici présent est censé venir la voir, elle, la Tour Penchée, beaucoup sont en fait ici pour se contempler eux-mêmes. La Tour de Pise est, plus que tout autre monument de ma connaissance, le lieu du selfie. La plupart des touristes s'appliquent à prendre la-photo-qui-va-bien, et l'affaire faite, quittent rapidement le site qui est pourtant d'une richesse extraordinaire. Je crois que la majorité des gens oublient de regarder la tour.

Nous avons fait de la résistance : nous nous sommes installés à l'ombre d'une haie, chacun a sorti son carnet, et nous l'avons dessinée, cette merveille de marbre blanc. Pour cela, nous avons été obligés de bien la regarder : nous avons compté huit étages, et détaillé les visages rigolos et les animaux mythologiques sculptés en haut des colonnes ... Ça nous a tellement plu que nous avons décidé que nous dessinerions ainsi chacun des monuments emblématiques que nous visiterions dans le futur ... 😊


Pour manger à Pise, pas de demi-mesure. Soit vous mangez près de la place des Miracles, dans les restos pour touristes, qui ont certes tout pour plaire (sauf l'authenticité, bien sûr) : propres, spacieux, pas trop chers (quoiqu'un peu quand même), et cartes variées. Mais il y a du monde.

Soit vous vous éloignez, et vous choisissez un boui-boui. Le genre Bistro avec table de formica dans lesquels se côtoient touristes en quête de silence et gens du coin. Bien sûr, la carte n'est pas originale : point de poissons fins ni de vins rares. Mais les pizzas sont délicieuses, la bière est fraiche, le chef vient nous demander si tout va bien et prend le temps de s'asseoir à notre table pour faire un puzzle avec les enfants, on papote avec les voisines de table qui sont anglaises, et ça coûte trois fois rien.

Mais Pise, ce n'est pas qu'une ville. C'est une Province. Et à 10 km de la tour penchée,  il y a la mer. Marina di Pisa. C'est une mer assez méchante, attention : gros roulis, et galets qui dévalent en cliquetant. Les plages sont étroites et pentues et les enfants jouent là, dans de grands éclats de rire, sous la surveillance étroite des adultes. Il fait beau, tout brille (les galets blancs étincellent !) et c'est le bonheur sur Terre en vrai de vrai.


En plus, on a repéré un marchand de glaces. Pour après, quand on sera bien trempé.😊


Retour à Lucques dans nos appartements, dîner et coucher.


Jour 4 : Vinci


Le matin du 4e jour, nous rendons l'appartement de Lucques  : la prochaine nuit, nous la passerons dans notre lit, en France ! 😊

Nous partons pour Vinci, en direction de notre objectif 4 : la maison de léonard de Vinci.


Les touristes sont rares, le temps est radieux. La petite ville de Vinci est simplement adorable, noyée de campagne, et propose un musée en trois parties, sur trois sites distincts : c'est idéal pour assouvir le besoin de mouvement des enfants et prendre le temps de flâner derrière les remparts.

Il faut commencer par se rendre au Musée Léonardiano, où l'on achète un pass "famille" (20 euros, de mémoire) qui nous donne accès à trois sites : le petit musée proprement dit au cœur de la ville, le château de Vinci, et, à quelques kilomètres de là, la maison natale de Léonard de Vinci. Chaque visite est courte, ce qui est parfait pour que l'intérêt des enfants ne s'étiole pas. Entre chaque lieu, on marche dans les ruelles médiévales ombragées (et on visite l'église locale en prime, c'est gratuit et toujours très joli ).


La visite du château est la plus longue, et on peut monter tout en haut du donjon pour admirer la Toscane. C'est tellement beau que la déception de n'avoir pas pu contempler Pise d'en haut est aussitôt oubliée.  Les quatre énormes cloches de l'église sonnent justement à toute volée, à quelques mètres sous notre nez, et nous sommes tout émerveillés de les voir se balancer follement dans ce fracas cadencé.

Après la visite du petit musée et du château, il faut reprendre la voiture pour aller jusqu'à la maison natale de Léonardo, située en pleine campagne environnante. Nous longeons des champs d'oliviers, ceints de murets pierreux et tout dressés de fleurs sauvages. Nous garons la voiture "à l'italienne" (comprenez : "à l'arrache" 😁) dans un tournant et nous éloignons de la petite route pour pique-niquer dans une nature d'un autre monde.


Les enfants batifolent, on admire les plantes locales, les insectes. On profite du soleil. Certainement l'un des plus chouettes moments de notre voyage.

Pique-niquer DANS les oliviers (au sens propre)

Le repas achevé, nous reprenons la route et arrivons à notre objectif 3 : la maison natale de Léonard de Vinci. Deux ou trois pièces à parcourir, dont les maigres installations ne laissent pas les enfants indifférents (projection documentaire, carte en relief, détails sur la vie de l'artiste ...). Mais surtout, il y a l'appel du large tout autour, avec ses étendues d'oliviers battus de vents, ses chants d'oiseaux et quelques parties de loups. Il faut bien ça avant de repartir.

A long way from home ...

Le chemin du retour est assez long, car il se fait d'une traite. Nous décollons de Vinci vers 14h pour arriver chez nous à 23 heures. Les enfants ont commencé leur nuit dans la voiture ... Nous les portons jusqu'à leurs lits, et les couchons tout habillés. Ce déménagement les réveille un peu, délicieusement ... Ce sera peut-être l'un de leur meilleur souvenir de vacances ! 😊

Avez-vous des astuces pour  voyager avec des enfants ? Avez-vous, comme nous la semaine dernière, vécu des voyages mémorables, parce tout simplement délicieux et sans chichis ?

11 commentaires:

  1. Coucou

    Alors chez nous expat depuis un peu avant la naissance de nos enfants les voyages c'est un peu toute notre vie, les filles
    ont toutes voyagé dès 1 mois (ah les joies de la photo du passeport pour nouveau§né...) et pourtant on apprend encore

    Bien qu'elles aient fait beaucoup de pays je pense qu'elles n'apprécient réellement ces voyages que depuis peu et je te rejoins quand tu dis que chacun doit faire des sacrifices quant à ses envies, besoins, attentes... Du coup toujours un peu de frustration d'un côté comme de l'autre.
    Je pense que le voyage qui nous a le plus marqué a été Oman où nous avons découvert une culture et des personnes authentiques et très humbles. Les paysages et la chance qu'on a eu de nager avec des dauphins en totale liberté dans des endroits encore peu touristiques nous ont beaucoup émus.
    Nous avons aussi beaucoup aimé Granada et Malaga, la ville de Picasso...

    Le rêve de nos filles est maintenant d'aller en Italie qu'elles n'ont jamais visitée mais dont elles connaissent tout (maman prof d'italien oblige...)
    En tout cas je suis admirative de ton petit programme+ Vous avez vraiment visé juste et ça donne envie et des idées.

    Zazaille

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    1. Quant au selfie devant la TOUR DE PISE aussitot oubliée c'est malheureusement une tendance généralisée. Les gens ne regardent plus avec leurs yeux, il y a toujours un téléphone entre eux et le monument, panorama, etc;
      c'est tellement malheureux, ils se prennent en photo pour dire j'y étais et puis ils passent à autre chose.

      Avec les filles j'ai décidé de commencer des carnets de voyage maintenant qu'elles en ont l'âge pour prolonger le plaisir et garder de véritables traces.

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    2. Oh ! J'ai moi-même passé une partie de mon enfance en Oman (début des années 90) et je suis toujours émue quand je croise qq'un qui connait ce pays et qui l'a apprecié. J'en garde de très bons souvenirs. Je ne sais pas si j'y retournerai un jour, mais j'aimerai beaucoup.
      Pour revenir au sujet. Effectivement, je n'arrive pas à apprecier les voyages avec des très jeunes enfants. Pour ma plus petite de 9 mois, il faut toujours emporter un minimum de materiel biberon, boite de lait, repas car on ne sais pas si on pourra tout trouver sur place. Il y a le stress de savoir si on pourra arriver à l'heure pour le biberon surtout s'il y a des bouchons. Avec mon conjpint on aime bien prendre mes petites routes, mais il faut dire que les aire de repos des autoroutes sont quand meme pratique pour chauffer le biberon, changer la couche et autre. Ensuite il y a les couches à gérer, ma grande de 4 ans 3/4 a toujours des couches la nuit, mon garçon de 2 ans 3/4 n'est pas encore propre (donc le camping on oublie, en tout cas pour nous. J'admire les gens qui partent en camping avec des jeunes enfants)...
      Malgré tout nous partons (pas trop loin). Nous avons déjà traverser la France en train (nous n'étions "que" 4 à ce moment) avec un combo tgv-train couchette-ter, nous avons déjà pris l'avion (toujours à 4) pour les Baléares et on remets ça cet été à 5... et on enchaine sur un tour de France en voiture (de location : nous avons fait le choix de garder nos voitures 4 vraies places pour le quotidien). Niveau repas, ca sera simple puisque nous seront à chaque fois hébergé par des amis ou la famille avec plus ou moins d'autonomie gastronomique.
      J'acquiesse pour l'astuce 1. On essaye de ne pas dépasser 5h de voiture sur une journée. Et pour l'astuce 4, mais carrément! Dans ma ville les bus sont gratuits et avec mon fils il m'arrive de prendre le bus uniquement pour lui faire plaisir... on ne prévoit pas de sortie ou sinon vraiment à côté pour éviter trop de voiture.
      Je me dis qu'on fera des voyages plus à notre goût plus tard.
      Merci en tout cas pour tes astuces et pour le partage. Ca donne des idées pour plus tard (le carnet de voyage, notamment)
      Agnès

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  2. On adore l'Italie et à mesure que les enfants grandissent on kiffe davantage! Bon maintenant que la famille est composée d'un (tout petit) membre supplémentaire on va voyager + près, 2h de Lyon max,(il y a de quoi faire) car on a pas encore l'energie pour refaire de longs trajets. J'ai appris aussi à ne pas blinder les journées et je prevois des coloriages, livres d'activités ou jeu de cartes pour les sorties au resto ;-)
    C'est un régal de suivre vos aventures!

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  3. Nous avons trés tot voyagé avec nos enfants. Les modes de portages (écharpes et cie) nous ont beaucoup aidé dans nos aventures. Il est vrai que maintenant qu'ils sont tous "grands" ca devient vraiment simple.
    Nous cherchons aussi des appartements ce qui permet de loger tout le monde sans devoir prendre 3 chambres (ah les joies d'une famille de 5!) et de pouvoir prendre les petits dej et les diners chez nous ce qui fait nettement baisser la facture, et permet de se poser et de coucher les enfants tot.
    J'emmène aussi des p'tites boites pour pouvoir faire des pic nic salade pour le midi.
    Le gouter glace permet de motiver les troupes! Je fais aussi le plein de petits courages (ie: raisins secs noix diverses...)
    Concernant les logements, mon dernier a besoin de pouvoir se projeter et n'est pas à l'aise quand on change trop souvent. Maintenant qu'on a repéré ça on essaye de bien expliquer et anticiper les changements pour que ça soit confortable pour lui (si non, mon petit gars si sur de lui d'habitude peut devenir hyper insécure et réclamer de rentrer illico à la maison ;-) )

    Je crois que le secret c'est d'effectivement ralentir et se dire qu'il vaut mieux rentrer frutrés de n'avoir pas tout vu (avec la furieuse envie de repartir) que dégouté d'en avoir trop fait!

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    1. Ah!! Je repense à 2 bons plans expérimentés chez nous:La premier c'est de ne pas hésiter à visiter tous les squares et autres lieux verts des villes visitées. Entre 2 monuments les enfants sont ravis de faire 10 min de toboggan (là bizarrement ils n'ont plus mal aux jambes) et on repart plus serein après. Dans les pays du sud il y a vraiment beaucoup de square dans les villes même petites!
      Une autre chose c'est d'user et d'abuser des caches (geocaching) ca fait des buts de balade et parfois même vous permettre de visiter la ville différemment (testé à concarneau et Crémieu par ex)

      Les vacances sont vendredi pour nous et nous avons 2 super projets... Un bout de la Loire à Vélo et un grand week-end à Londres... Vivement!

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  4. Depuis que les enfants sont grands, les vacances à 4 se font sous la tente. Et lors des randonnées sur des chemins balisés, ce sont les enfants nous guident : "Là, maman, tu as vu, il y a le trait jaune!". Limite s'il ne faut pas leur rappeler de lever la tête et d'admirer le paysage!!

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  5. Zut... Mon commentaire s'est volatilisé au moment de sa validation. Je m'y remets... Pour ma part, je ne me reconnais pas vraiment dans toutes ces astuces... je crois qu'il y a autant de façons de voyager en famille que de familles. L'expat nous a également ouvert au bonheur des voyages et comme la vie et les opportunités c'était maintenant, il n'était pas question d'attendre que la marmaille grandisse. Pour nous les maîtres mots sont flexibilité, minimalisme et fun. On s'y est converti nous même et on a veillé très vite à ce que les enfants s'y mettent aussi. On ne privilégie ni les besoins des enfants ni les nôtres, on s'adapte aux situations et aux urgences du moment. Pour nous, il a été primordial que les enfants soient capables de souplesse -aussi bien en voyage que dans la vie d'ailleurs: savoir s'ennuyer un peu parfois, supporter quelques inconforts, manger ce qu'on trouve à l'heure où on le trouve, dormir en écharpe, en porte-bébé ou en poussette, marcher sans rechigner, avoir un peu chaud, un peu froid etc... Mon mari est devenu un maître dans l'art de la diversion pour que les gosses crapahutent sans penser à râler. Notre façon de faire a étonné un certain nombre de nos amis en sortie, mais elle est parait-il très pragmatique et anti-complications!
    Pour les transports, cela varie selon les destinations et les projets de voyage. Notre truc, c'est qu'en avion, pour les longs voyages, on s'interdit d'interdire.... Les gamins veulent passer 12 heures à enchainer des dessins animés en se gavant de sucreries? Que celui qui n'a jamais passé 12 heures en avion avec des petits jette la première pierre!! Du moment qu'ils restent calmes et ne dérangent pas les autres passagers tout est possible pour eux le temps du vol!
    Pour le logement, dans les destinations "western" on privilégie les R BnB. Souvent, il est possible de trouver un logement familial dans lequel les propriétaires ont laissé tous les trucs kid friendly: jouets, chaises hautes, voire parfois animaux de compagnie etc... Comme on veut voyager léger, c'est bien de tout trouver sur place. Et on aime bien se glisser dans le quotidien d'autres familles. Sinon, on fait sans.

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    1. Pour les visites et le programme du voyage, on évite en général les musées qui bien souvent nous ennuient. On aime arpenter les rues, le nez en l'air... Pas de guides touristiques, sauf pour décider de l'emploi du temps. On voyage en incultes comme le préconisait dans un des ses bouquins Roger Pol-Droit! On s'en moque de l'histoire des pierres etc... Chez nous, c'est mouvement inverse. On ne cherche pas à s'appuyer sur les connaissances des enfants... on ne cherche pas non plus nécessairement à "apprendre" des choses, plutôt à en prendre plein les mirettes et à vivre des expériences. C'est après coup qu'une éventuelle connaissance viendra se greffer à l'expérience.... ou pas! On prendra un vrai plaisir à visionner le documentaire sur Venise qu'on aura par hasard attrapé à la téloche et à mettre un nom et des anecdotes plus culturelles sur nos souvenirs... mais on n'en fera pas un indispensable de notre voyage.
      On est plus sensibles aux modes de vies des gens, à la culture populaire qu'à la culture "savante" des pays. En Corée, le récit des dynasties de rois ne nous attirera pas spécialement, on adorera par contre visiter un temple et s'extasier sur ses motifs floraux, observer les autochtones dans leurs dévotions, se tremper dans les bains publics, expérimenter la culture des cafés, explorer les quartiers pittoresques, écumer les festivals, trainer dans les jardins, tester les ransonnées populaires...
      On essaie d'amuser et de se surprendre, c'est notre moteur essentiel. Les enfants suivent donc assez bien sans que l'on soit obligé de préparer des objectifs ou quêtes de motivation. On ne boude aucun plaisir, même celui de la photo selfie un peu ridicule! Et on adore les clichés! Au Japon on veut de la geisha, du manga, du temple rouge écarlate, du jardin zen, du cerisier en fleurs, du furo, du néon, du combat de sumo...
      Bref... Tout ça pour porter une autre vision du voyage que celle tout aussi respectable véhiculée dans ce billet! Et je suis sûre qu'il en existe beaucoup d'autres. Après tout tant qu'on reste dans le respect des lieux et des populations ce qui compte c'est de rentrer chez soi heureux et enrichi de la manière qui nous importe!

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    2. Je ne trouve pas nos visions du voyages antinomique du tout, mais si tu le dis ... :-D
      Le fait est que chaque famille fait différemment - et voyage différemment - et que, par exemple, nous, nous ne sommes pas expats ! A vrai dire, nous n'avons jamais vraiment eu la chance de voyager quand nous étions enfants ou jeunes et c'est assez nouveau pour nous, mais je trouve qu'on s'en sort bien et qu'on apprend vite (à notre échelle). :-)
      Mon objectif, en tout cas, c'est que voyager soit plus naturel pour mes enfants plus tard que ça ne l'est pour moi, et je crois que c'est bien parti. :-)

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  6. Nous avons été en Corse il y a 2 ans. Ma fille avait alors 2 ans et demi. Nous faision : maton visite, après midi plage. C'était très chouette.
    L'an passé on a voulu faire visite matin et après midi, c'était trop.

    Cette année, la demoiselle n'aimant pas trop la voiture on va moins loin (Bourgogne), le damoiseau étant tout petit (2 mois actuellement) on fera surement à nouveau visite le matin et tranquille l'après midi

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